Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 367 pages
Poids : 480 g
Dimensions : 15cm X 21cm
EAN : 9782911372476
Quatrième de couverture
Dans ce pays, au nom fleurant bon la femme - la Guinée (Conakry) -, ce sont les enfants, d'abord, qui ont joué aux va-t-en révolutions. Leurs mamans, de fières amazones, se sont si bien mobilisées pour le triomphe desdites causes que leurs papas ont vite obtempéré, eux aussi !
La Grande Révolution, elle, a été décrétée par celui qui s'est octroyé le droit d'en être «Le Chef Suprême», «Le seul Africain à avoir dit NON à De Gaulle», un certain 28 Septembre 1958. Et la fraternité révolutionnaire internationale : russe, roumaine, tchèque, polonaise, bulgare, cubaine, chinoise... a poussé à la roue. Les farces de potaches, amplifiées par les égarements périodiques du «Grand Stratège», l'excès de zèle de ses miliciens et la fanatisation de ses militants, ont viré à la tragédie familiale et nationale...
«Orphelins de la Révolution» raconte ce qu'était «la perle de l'Afrique Occidentale Française» surnommée par endroits la «Suisse africaine» ou «les Vosges», la «Normandie» ou la «Savoie» et, surtout, ce qu'elle est devenue vingt ans après la mort de Sékou Touré.
Sans exotisme ni misérabilisme, le récit donne à voir, à entendre, à sentir et à ressentir sur les Guinéens. Et l'on réalise qu'il n'est pas illusoire d'espérer un sort meilleur pour un des peuples les plus chaleureux d'Afrique de l'Ouest, même si son pays a déjà tant dérivé qu'il semble s'être égaré de façon dangereuse et durable...