Oublier Dresde et mourir

Le soir du 13 février 1945 Dresde est dévastée par un des bombardements les plus meurtriers de la dernière guerre. Max Charrier, <> ayant quitté le stalag pour entretenir le domaine de Monsieur Offmann, échappe de peu au désastre tandis qu'il voit s'écrouler la maison de ce dernier. Il est parvenu à sauver Christiane, la petite fille de la famille et, apprenant qu'il n'y a pas de survivants, décide de partir vers l'Ouest en emmenant le bébé.

Etabli en Avignon, marié et ayant fait de Christiane sa fille, il apprend quelques années plus tard que M. Offmann n'est pas mort et désire retrouver sa petite fille. Les deux hommes qui avaient appris à s'estimer dans l'horreur de la guerre scelleront alors une amitié véritable, scandée par l'anniversaire jamais oublié du 13 février. Mais aussi par le sort de Christiane...

C'est, nous dit Francis Simonini, qu'il n'y a pas de tragédie acceptable, de peuples entièrement coupables, et qu'un même idéal, pourvu qu'il soit pétri de justice, peut unir tous les coeurs.

Ecrit face à l'horreur mais vibrant malgré tout d'espérance, son roman, où domine l'émotion la plus humaniste, nous dit comment la mémoire grâce à l'art et l'avenir, grâce à l'amour peuvent nous sauver.

Un roman qui est, avec la musicale présence de J.S. Bach, un choral de fraternité : pour que la joie demeure...