Palais lointains

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 364 pages
Poids : 446 g
Dimensions : 14cm X 23cm
Date de parution :
EAN : 9782246649014

Palais lointains

de

chez Grasset

Paru le | Broché 364 pages

Impression à la demande
20.90 Impression à la demande chez l'éditeur - Expédié sous 15 à 20 jours ouvrés
Ajouter au panier

traduit de l'espagnol par (Cuba) Alice Seelow


Quatrième de couverture

La Havane à la veille du troisième millénaire. Victorio n'a plus d'endroit où vivre, il erre dans la ville épuisée. Une ville triste le jour et dangereuse la nuit, aux mains de la police et du commerce du sexe, corrompus l'un comme l'autre.

Puis il rencontre Salma, une jeune prostituée, et tous deux vont trouver refuge dans les ruines d'un ancien théâtre construit par une aristocrate russe, pour un improbable amant. Dans ce lieu de féerie, un personnage excentrique et mystérieux les accueille, Don Fuco. Il va les initier à l'art du déguisement, au comique et, ensemble, ils vont convoquer les esprits des plus grandes étoiles de ce siècle, de Nijinski à la Callas.

La poésie, la danse, le mime, la fiction, une mise en scène parodique de la beauté sont la voie d'accès aux palais lointains d'une ville inatteignable - où ceux qui ne cherchent qu'un endroit pour vivre, pour se reposer et qui se moquent de politique, de liberté, de patriotisme ne seraient plus confrontés à la tragique réalité.

Palais lointains : un adieu à La Havane ? A cette ville agonisante qui sera peut-être, un jour, balayée par une gigantesque tempête et ne survivra que par l'imaginaire.

Abilio Estévez confirme son talent d'écrivain : musicalité, sonorité, rythmes, un souffle poétique sans pareil. Il reste fidèle à son univers, évoquant la déliquescence, la claustrophobie, la nostalgie propre à son île.

Biographie

Abilio Estévez est né à La Havane en 1954. Il y a étudié la littérature et la philosophie. Son premier roman, Ce royaume t'appartient (Grasset, 1999), a été unanimement salué par la critique, traduit en douze langues, et a reçu en 2000 le prix du meilleur livre étranger.

Du même auteur : Abilio Estévez