Rayon Histoire locale et régionale
Paris 1950

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 270 pages
Poids : 800 g
Dimensions : 24cm X 27cm
ISBN : 978-2-84561-812-1
EAN : 9782845618121

Paris 1950


Paru le
Relié sous jaquette 270 pages
préface Claude Dubois
Tout public

Quatrième de couverture

Dans les années 1950, Paris vit au rythme de ses grandes usines et de ses magasins luxueux, de ses innombrables ateliers et de ses petits métiers. Une marée automobile envahit la chaussée qui s'anime d'un brouhaha de klaxons, tandis que la Seine s'écoule paisiblement, chargée de péniches qui acheminent leurs marchandises jusqu'aux entrepôts de Bercy. Des Champs-Elysées à Belleville, Montmartre ou Montparnasse, il suffit de marcher ou de prendre le métro pour, en quelques stations, passer des avenues majestueuses aux quartiers plus populaires où règne une ambiance de village. Les touristes s'élancent à l'assaut de la Tour Eiffel, les passants curieux s'arrêtent chez les bouquinistes, les employés et les ouvriers s'engouffrent dans le métro, les mères de famille font leurs courses chez l'épicier. Le dimanche, on flâne. Une foule de spectateurs se presse dans les cabarets et les salles de spectacle. Les familles applaudissent le tour de France qui s'achève au Vél' d'Hiv'. Les petits Parisiens font naviguer leur bateau à voile sur les bassins du jardin du Luxembourg ou des Tuileries.

« Sans Internet ni télé, rien que la T.S.F., en ces années 50, Paname fourmillait. Très tôt, je l'ai arpenté, la main dans celle de mon père. Avec Titi et les copains ensuite. En 1832 dans Les Misérables, Gavroche et les petits Thénardier s'extasient sur les boutiques de la rue Saint-Antoine. Cent-vingt ans plus tard, idem nos yeux prenaient des airs de soucoupe à gaffer les trésors que déroulait le tapis des rues... [...] À travers les chansons, la Série noire, les films, Le Parisien libéré et France-Soir, Paris fredonnait 24 heures sur 24. Autant dans les quartiers chics que dans les pauvres, « Y a tant de choses à voir », la magie des cinés était irrésistible ».
Claude Dubois

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