Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 136 pages
Poids : 182 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-07-292764-5
EAN : 9782072927645
Les libraires en parlent
"Nous étions pris par l'angoisse du pourquoi des cuillères"
Fanfares et jardins, un nouveau Noémi Lefebvre paraît aux éditions verticales. C'est le 5ème après l'autoportrait bleu, l'état des sentiments à l'âge adulte, l'enfance politique, poétique de l'emploi, et une raison de plus de la lire. Parle, le titre dit ce qu'on y lit (en riant souvent), les paroles éparses d'une assemblée réunie à l'occasion d'un inventaire qui se révèlent être les délibérations collectives d'une moyenne bourgeoisie tiraillée par sa mauvaise conscience, l'état du monde et l'incertitude des vérités "parce qu'il est parfois difficile de faire comme on veut". Parle, le titre dit ce qu'on entend, des voix qui parlent de l'époque et se confrontent aux divers instances des surmoi politiques, littéraires, théoriques, une exploration théorico-pratique des questions qui vivent parmi tous les échanges (quand on parle).
La deuxième partie, Tais-toi, se confronte à Flaubert, en Normandie, et à ce qu'est la littérature et à l'ensemble des livres écrits par Noémie Lefebvre, dont Parle qui n'est pas une pièce de théâtre, ni une pièce radiophonique et n'est pas du cinéma. Tais-toi reprends d'une autre manière les questions qui précèdent, et le travail des 5 livres.
"- Nous aimerions beaucoup vivre dans des jardins
- Pas des cités-jardins, mais des jardins-cités
- Les jardins ne seraient pas ces espèces d'espaces verts au milieu des cités mais un écosystème complètement recyclé
- Adapté au vélo
- Et aux petits sentiers qui sentent la violette"
Quatrième de couverture
Noémi Lefebvre parle suivi de tais-toi
Réunie à l'occasion d'un inventaire, une assemblée invite un de ses membres resté silencieux à prendre la parole, non sans d'abord lui imposer diverses précautions, rêveries et envolées en tout genre, tant de choses à trier soulevant des questions morales et politiques essentielles : qu'est-ce que la culture ? la nature ? la propriété ? la richesse ? le travail ? la liberté ? la vie, au fond ? Pourquoi s'intéresser à des « petites cuillères » alors que le monde part en sucette ?
Ainsi s'ébauche, sous l'autorité de quelques grands noms de la littérature et de la philosophie, une délibération collective à l'image d'une moyenne bourgeoisie minée par sa mauvaise conscience, par ses servitudes volontaires, par la fragilité de ses fausses certitudes. Et comme ce partage a lieu Normandie, dans le pays de Madame Bovary, c'est l'occasion pour Noémi Lefebvre d'engager une vive controverse avec Flaubert lui-même, dans une postface intitulée Tais-toi.