Rayon Musique vocale, chants, chansons
Pays de Caux, pays de chanteurs : de l'étude à la valorisation d'une tradition chantée : actes du colloque de Fécamp

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 501 pages
Poids : 785 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-336-29165-9
EAN : 9782336291659

Pays de Caux, pays de chanteurs

de l'étude à la valorisation d'une tradition chantée
actes du colloque de Fécamp


Paru le
Broché 501 pages

Quatrième de couverture

Pays de Caux - Pays de chanteurs

Bordé au nord par la Manche et au sud par la Seine, inclus dans un triangle compris entre Rouen, Le Havre et Dieppe, le pays de Caux est le plus vaste des pays historiques de Normandie. Mais si la manière de vivre des Cauchois a nourri de grands écrivains (Maupassant), et a été décrite avec finesse par le capitaine Jean Recher (Le Grand Métier, 1976) ou l'abbé Alexandre (Le Horsain, 1988), sa riche tradition chantée est restée dans l'ombre.

Heureusement les enquêtes orales menées durant la décennie 1974-1984 par Michel Colleu, Phillipe Gleises, Jean Delahaye et quelques autres chercheurs révèlent l'importance et l'originalité du répertoire en usage en pays de Caux : plus de deux mille chansons sont alors enregistrées ! Une quête reprise au début du XXIe siècle par les collecteurs de l'association La Loure et qui se poursuit aujourd'hui.

Les témoignages des pêcheurs et des ouvriers agricoles nous apprenent qu'en pays de Caux, il n'y avait quasiment aucune pratique instrumentale : partout la ronde chantée était reine, et des chants spécifiques rythmaient la vie à bord des voiliers de travail comme les journées de fête ponctuant les étapes de la moisson. Des instants partagés autour de la chanson qui ont fortement marqué tous les anciens rencontrés.

Le colloque organisé en novembre 2011 à Fécamp par La Loure en partenariat avec l'OPCI a réuni des ethnomusicologues, des historiens, des collecteurs et des chanteurs traditionnels afin d'étudier ce vaste corpus, de le comparer aux autres traditions francophones - et en premier lieu avec les pratiques bretonnes et vendéennes d'une ronde « à trois pas » de la même famille, proche du « branle double » de la Renaissance - et de réfléchir à la manière dont il peut être transmis.

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