Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 304 pages
Poids : 390 g
Dimensions : 14cm X 22cm
EAN : 9782747585866
Penser la connaissance et la technique après Simondon
Quatrième de couverture
Second volet de Penser l'individuation, dont le premier volet était consacré à «Simondon et la philosophie de la nature», Penser la connaissance et la technique après Simondon poursuit et achève l'exégèse de l'ensemble de l'oeuvre de Simondon, mais en donnant à cette exégèse un tour plus polémique. Aujourd'hui découverte ou redécouverte par un nombre croissant de philosophes et scientifiques, la pensée de Simondon ne s'est pas contentée de réhabiliter la philosophie de la nature sous la forme d'une ontologie génétique non-objectivante. Elle a aussi voulu réhabiliter d'une part l'analogie, en faisant d'elle le mode proprement philosophique de «connaissance» si la connaissance de l'individuation est elle-même individuation de la connaissance, d'autre part la technique, en subvertissant d'un même geste les trois oppositions classiques nature/culture, nature/technique et culture/technique.
Or, traiter dans un même volet les deux thèmes de la Connaissance et de la Technique tient à la nature même de cette philosophie, qui pose en effet les bases d'une compréhension nouvelle et radicale de la physique mathématique comme connaissance techniquement fondée. Parce que cependant ces bases simondoniennes ne vont pas jusqu'à penser ce qu'il faut nommer les différents modes de décentrement du sujet connaissant en général, elles ne font que nous conduire au seuil d'une pensée réellement post-critique, c'est-à-dire susceptible de provoquer l'«agonie du kantisme» annoncée par Alexis Philonenko en 1969 dans L'oeuvre de Kant. Il s'agit donc à terme d'envisager la nouvelle problématique seule capable d'ambitionner la Relativité philosophique ou «révolution einsteinienne» que Bachelard et le dernier Wittgenstein appelaient tous deux de leurs voeux après la «révolution copernicienne» de Kant, et dans le projet de laquelle Simondon s'inscrivait déjà.