Père

Père

D'abord, il y a ce texte à vif - ce texte en italique -, écrit dans une sorte d'urgence, dans les jours, les semaines et les mois qui ont suivi la mort de mon père comme si ma vie en dépendait, traversé par un mysticisme, aujourd'hui, plus lointain.

À la suite, la partie Notations, plus tardive. Car j'ai dû omettre, dans l'instant, bien des choses. Le temps qui en a révélé certaines, en a anéanti d'autres.

C'est après la disparition de ma mère - si présente qu'il restait, presque toujours, comme effacé, à l'arrière-plan - que je l'ai véritablement connu, véritablement aimé, lui, mon père - qui s'était si peu livré auparavant -, les trois dernières années où il a survécu à celle qu'il a soutenue jusqu'au bout dans sa maladie...