Collection(s) : Fiction & Cie
Paru le 20/08/2020 | Broché 153 pages
Attention coup de poing !
"Parfois, Didier Lombard s'endort pendant le récit d'une pendaison. Il digère."
"Cette histoire de suicides, c'est terrible, ils ont gâché la fête".
Une écriture crue et sublime pour un récit tout aussi cru et abjecte.
Léna Humbert (LE COMPTOIR DES MOTS)
Essai brillant où la langue est analysée dans tout ce qu'elle a de plus systématique et implacable. Un texte d'une grande intelligence.
Natacha de la Simone (LIBRAIRIE L'ATELIER)
le titre est beau, non? il a de l'allure! et évocateur, pour le moins. Sandra Lucbert a sorti le sien de fusil, il s'appelle littérature. ainsi armée, elle est percutante et vise au cœur de son sujet. comment dire ce qui s'est passé au procès France télécom, comment dire le mépris de classe? voilà ce à quoi s'est attelée l'autrice, et force est de constater qu'elle s'y est prise avec brio, avec une langue ainsi inventée qui porte haut la revendication.
Personne ne sort les fusils
De mai à juillet 2019 se tient le procès France Télécom-Orange. Sept dirigeants sont accusés d'avoir organisé la maltraitance de leurs salariés. Parfois jusqu'à la mort.
On les interroge longuement, leur fait expliquer beaucoup. Rien à faire : ils ne voient pas le problème. Le P-DG a un seul regret : « Cette histoire de suicides, c'est terrible, ils ont gâché la fête. »
Il y avait donc une fête ? Parlons-nous la même langue ?
Sandra Lucbert est née en 1981. Normalienne, agrégée de lettres, elle a écrit deux romans, Mobiles (Flammarion, 2013) et La Toile (Gallimard, 2017).