Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 698 pages
Poids : 1080 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-05-102648-2
EAN : 9782051026482
Philosophie rurale ou Economie générale et politique de l'agriculture, réduite à l'ordre immuable des loix physiques et morales, qui assurent la prospérité des empires
Quatrième de couverture
La première édition de la Philosophie rurale a été imprimée en 1763 et distribuée en librairie à partir de février 1764. Cette réédition scientifique, deux siècles et demi après, la première depuis le XVIIIe siècle, reprend le texte de l'édition in-4 de 1763 de la Philosophie rurale, et l'accompagne de notes critiques et d'explications.
L'ouvrage, écrit par Mirabeau et Quesnay (avec la contribution de Butré), est un livre majeur de l'économie politique. Par l'importance de la synthèse qu'elle propose, la Philosophie rurale peut être comparée à La Richesse des Nations d'Adam Smith ou aux Principes de l'Economie politique et de l'impôt de David Ricardo.
La Philosophie rurale a des qualités rares. Elle présente en un seul volume tous les aspects de la doctrine physiocratique. Elle est le seul ouvrage d'économie de François Quesnay, qui s'exprime en général sous forme d'articles et de textes courts. Elle fait la présentation la plus détaillée et la plus complète du fameux Tableau physiocratique, avec plus de 40 tableaux. Elle aborde de nombreuses questions macroéconomiques, avec un appareil technique très sophistiqué. La Philosophie rurale est écrite dans une belle langue. Elle témoigne de l'inscription de la Physiocratie dans le siècle des Lumières et apporte de nombreux éléments historiques concrets sur l'économie française des années 1760, et sur la période qui précède la Révolution.
La Philosophie rurale propose, au travers de ses tableaux, une modélisation économique très riche, qui ne sera pas dépassée avant le XXe siècle. Elle aborde de nombreux thèmes d'une manière originale, avec notamment une critique de la finance qui préfigure Keynes et qui reste très actuelle. Elle comporte également une dimension écologiste, avec un souci de développer la production «du crû» et la consommation locale, et avec une définition de la production comme régénération qui interpelle le lecteur d'aujourd'hui soucieux de rendre la reproduction économique compatible avec la reproduction des éléments de la nature.