Fiche technique
Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 175 pages
Poids : 1293 g
Dimensions : 24cm X 29cm
EAN : 9782828907402
Picasso et le cheval
1881-1973
Quatrième de couverture
On croyait tout savoir de Picasso. Son oeuvre a été si souvent décrit, publié, analysé qu'on pensait en avoir fait le tour. Pourtant, non ! Aussi connue soit-elle, sa faramineuse production réserve encore des surprises.
Celle que nous offre le présent ouvrage est de taille. Jusque-là, on associait volontiers Picasso au toro, au minotaure, et autres avatars taurins ou tauromachiques - sans prendre conscience qu'un autre animal occupait dans l'imaginaire du maître une place primordiale : le cheval.
Chez Picasso, le cheval est omniprésent. Il traverse son oeuvre de part en part : un de ses premiers tableaux, peint à l'âge de huit ans, représente un homme à cheval - et un de ses derniers dessins une sorte de pégase, un cheval ailé.
Ces deux oeuvres figurent, naturellement dans le présent ouvrage, parmi une centaine d'autres - dont certaines sont reproduites ici pour la première fois.
Pour mettre en évidence cette réalité - qui avait échappé aussi bien aux connaisseurs de Picasso qu'aux amateurs de chevaux - nous avons fait appel à Dominique Dupuis-Labbé, professeur à l'École du Louvre et conservateur au musée Picasso de Paris : une des meilleures spécialistes de l'artiste le plus prodigieux du XXe siècle.
Commissaire de nombreuses rétrospectives Picasso (à Taïpei, à Tokyo, à Rio et à Paris), elle avait déjà révélé un aspect peu connu de l'oeuvre picassien en organisant, en 2001, une retentissante exposition : Picasso érotique (Galerie nationale du Jeu de Paume).
Après avoir revisité, avec la complicité et l'aide des héritiers du maître, la quasi-totalité de sa production, Dominique Dupuis-Labbé conclut : «Picasso nous présente des images, variées à l'infini, de l'animal qui combine, au sein de son oeuvre, la symbolique mâle et femelle, le solaire et les ténèbres, le jeu et le drame, le désir et la sagesse. Ce faisant, il nous parle également de son amour pour le compagnon immémorial de l'homme - dont il fit aussi le double de la femme.»
Jean-Louis Gouraud