Pièces à conviction

Pièces à conviction

Pièces « à conviction » car ces trois pièces se trouvent, à des degrés divers, engagées dans une réalité politique.

Cortez-Montezuma évoque certes la brutale conquête du Mexique mais, en parallèle, sont dénoncées d'autres « aventures coloniales », et en particulier l'occupation du Maroc. Comme en une pure expérience se développe le cycle fatal fascination - domination - soumission -acculturation.

Dans Les métamorphoses de Jeanne, c'est encore l'histoire qui est prise à partie. L'image de Jeanne d'Arc, la jeune rebelle, se trouve progressivement altérée, trafiquée, retournée au point de devenir son exact contraire, cette figure abjecte, égérie de l'extrême droite.

Le triangle est la mise en équation, au travers de six situations historiques clairement datées, des évolutions de trois personnages. Le fort, le faible, le tiède. Nous pourrions quelquefois nous y reconnaître.