Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 202 pages
Poids : 276 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-36071-012-6
EAN : 9782360710126
Quatrième de couverture
Depuis ce matin, du très lointain an de disgrâce 1973, j'ai tué mon père. Ou plus précisément, depuis ce matin-là mon père est mort. Décès accidentel. Non pas la voiture mais l'avion. À 19 ans révolus, je me retrouvais orphelin. Qu'importe l'âge, le fait se trouvait désormais indéfectible. Je ne l'ai pas encore accepté. Je n'y crois pas. Pourtant, combien de fois n'avais-je pas souhaité sa mort ? Et en ce moment, déjà si souvent revécu, où j'étais à cent lieues d'envisager sa mort : il vient de mourir. Belle fin pour cet homme, pour cet homme de père. Qu'aurait-il fait ? Que serait-il devenu ? La réussite, il l'avait déjà bien avant d'avoir 50 ans, ne se paraît-il pas d'un titre de P.D.G. Ne parlons pas de sa vie intime en forme de faillite : deux épouses, plusieurs enfants, x maîtresses.
Pierre Albert qui venait d'obtenir un contrat fabuleux en Amérique du Sud décida de se reposer à Copacabana avant de regagner New York. « Un témoin vit l'appareil, capable de transporter près de trois-cents passagers, survoler la baie, tourner en direction du Pain de Sucre et soudain, comme si une de ses ailes venait de craquer, tomber en flèche dans la mer. Il y avait soixante-treize personnes à bord y compris l'équipage ». Lorsque Raymond du Peyrol entendit à la radio cette nouvelle, il s'écria : « Pourvu qu'il n'y ait pas Pierre Albert ! ».
À la suite de « Interludes ou l'art de la fuite » paru aux Éditions Pascal en 2008, Jean-Claude Ratier revient sur les pas de Raymond du Peyrol dans l'univers de Pierre Albert.