Rayon Anthologies littéraires
Poésie et travail : une anthologie de poésies sur le travail et les métiers

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 248 pages
Poids : 412 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782747209465

Poésie et travail

une anthologie de poésies sur le travail et les métiers

Chez Eska

Collection(s) | Sciences littérature
Paru le
Broché 248 pages

Quatrième de couverture

Ce recueil de poèmes sur le travail et les métiers présente une mine d'or pour celui qui veut découvrir les multiples facettes du travail et les effets très variables qu'il peut avoir sur l'homme. Ainsi, le travail est présenté :

tantôt comme une tare, pour les ouvriers qui, dans les usines où l'ennui sévit (Jean Follain), sont constamment exhortés : ne rêvez pas ! pointez, grattez, vaquez, marnez, bossez, trimez ! Ne vous reposez pas ; le Travail repose sur vous (Jacques Prévert), et pour les employés qui vaquent à leurs occupations sordides, huit heures par jour ; le reste de leur temps, ils dorment (Francis Ponge) ;

tantôt comme une bénédiction, car, quand un homme se donne à son travail, il est vivant comme un arbre au printemps, il ne fait pas que travailler, il vit (D. H. Lawrence) ;

une fois comme abrutissant [Débit et Crédit, Débit et Crédit ; mon âme ne danse pas avec les chiffres (Antonio Ramos Rosa)] et fatigant devant tout ce qui reste à faire (Roland Dubillard), au point où l'ouvrier souhaite une fièvre typhoïde pour enfin se reposer (Robert Desnos) ;

et une autre fois comme exaltant [par exemple pour le boulanger qui, à tant pétrir, jubile (Géo Norge)] et enrichissant : Travail de mes dix doigts et travail de ma tête, travail de Dieu, travail de bête, ma vie et notre espoir... la nourriture et notre amour (Paul Éluard) ;

souvent comme une prison, une laisse qui me coupe les os (Jean Cocteau) ;

parfois comme un devoir et un mal nécessaire : On se crève au boulot, mais pour manger, on mange (Cesare Pavese) ; la main de la misère tourne le moulin (Francis Ponge) ;

mais aussi comme constitutif pour l'homme [à tel point que, quand il voudrait ne rien faire, l'homme est comme une bête (Cesare Pavese)] et comme générateur d'un futur meilleur.

En fin de compte, le travail, cette chose inexprimable, faite de vertige, d'effort, de joug, de volonté (Victor Hugo) échappe peut-être à une définition.

Biographie

Christophe Bergmann, BA du Goddard College (VT) et MFA de la School of the Art Institute of Chicago, est assistant à l'École des HEC de l'Université de Lausanne et professeur à l'École Cantonale d'Art du Valais à Sierre.

Alexander Bergmann, Dr jur. de la Ludwig-Maximilians-Universität, Munich, et PhD de l'University of California, Berkeley, est professeur à l'École des HEC de l'Université de Lausanne.

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