Rayon Niveaux de vie et classes sociales
Poli : politique de l'image, n° 14. Regards de classe

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 119 pages
Poids : 320 g
Dimensions : 17cm X 24cm
ISBN : 979-10-94646-04-5
EAN : 9791094646045

Regards de classe

Chez POLI

Série | Poli : politique de l'image
Paru le
Broché 119 pages
Guy Alloucherie, Delphine Chedaleux, Amandine Dhée et al.
Public motivé

Quatrième de couverture

Observer et classer : c'est le double jeu du regard de classe (appelé class gaze en anglais - sans équivalent en français) qui est interrogé avec ce numéro 14 de la revue Poli. Il s'agit en effet d'un double jeu, dès lors que ce regard rend compte, d'une part, de l'émergence de la classe sociale elle-même en tant qu'« objet » et, d'autre part, d'une manière d'organiser l'expérience qu'un individu a du monde et sa constitution en tant que sujet appartenant à une classe particulière (la classe populaire par exemple).

La classe sociale n'est dès lors pas uniquement interrogée comme étant reliée aux ressources économiques possédées ou à la manière dont les individus se sentent appartenir à une classe particulière. Dans ce numéro, celle-ci est aussi - et surtout - pensée comme étant un système de représentations associé à des signifiants (vêtements, pratiques culturelles...) qui cadre le regard qu'un individu porte sur un autre et la manière dont son regard va, à son tour, réguler ses comportements. Tout en problématisant la tension entre le.s regardants et le.s regardé.s, s'esquisse donc, à travers tous les textes, une réflexion sur la politique de l'image de classe, sur la construction esthétique et politique de la classe, sur la manière dont on considère la « belle clientèle » ou la « vulgarité », le tout étant saisi dans une dimension normative, prescriptive et axiologique.

Ce numéro propose donc un déplacement dans la manière de problématiser la classe sociale aujourd'hui dans le champ francophone, car il met en lumière la complexité de ses modes de constitution, son affiliation avec la moralité et les processus de (dé)valorisation sociale et, enfin, la façon dont son système de représentations est, d'une part, légitimé par le biais d'institutions diverses (médias, école,...) et, d'autre part, participe à réguler à la fois la redistribution économique et la reconnaissance sociale.

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