Ponts et quais de Lyon

Lyon offre un exemple unique de la relation complexe des villes et de leurs cours d'eau. Des deux millénaires de cette histoire il nous reste deux grands témoignages : les ponts et les quais, emblématiques de la cité. Leur physionomie et leur rôle ont varié en fonction des techniques et des besoins du moment. Chaque grande période historique est marquée par des relations particulières avec les cours d'eau : ponts de pierres, de bois, suspendus, métalliques, en béton, en maçonnerie, chacun caractérisa une époque par sa technique et sa silhouette. De même, les quais, interfaces de l'eau et de la ville, reflètent l'attitude de la cité : à la convivialité des promenades sur quais et des ports à gradins qui régnait sur toutes les rives du Rhône et de la Saône jusqu'au XIX^e siècle, succéda l'indifférence, amorcée par la construction des quais/digues, et la coupure après la mise en place des stationnements au XX^e siècle.

L'histoire des ponts et des quais de Lyon s'inscrit dans l'histoire globale de cette ville, une des rares au monde dont le cœur urbain est traversé par deux grands cours d'eau.

Pour la première fois, l'histoire des quais du Rhône et de la Saône est traitée dans sa globalité. Lyon aime ses ponts, et pourtant n'a pas toujours respecté les berges de ses fleuves. Elle tente d'y remédier.

Jean Pelletier nous explique comment et pourquoi.