Rayon Lien social (groupes et individu dans la société)
Portrait : le monde en têtes, n° 5. Etats-Unis : identités rebelles

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 125 pages
Poids : 310 g
Dimensions : 18cm X 25cm
ISBN : 978-2-37120-015-9
EAN : 9782371200159

Etats-Unis

identités rebelles

Chez Portrait

Série | Portrait : le monde en têtes
Paru le
Broché 125 pages

Quatrième de couverture

« On est là. On n'ira nulle part ailleurs, notre culture a tenu, elle a bien plus de substance. Notre lien à la terre est là. Nous sommes les rayons d'une grande roue. Beaucoup de gens se demandent à quoi ils appartiennent. Nous savons à quoi nous appartenons », dit Gyasi Ross, auteur, avocat, rappeur, conférencier amérindien, à Judith Perrignon. L'homme blanc, le dominant ne semble pas pouvoir en dire autant, il a toujours l'air de tanguer, de chercher ce qui le définit, poursuit-il. Une idée partagée par le romancier new-yorkais Sam Lipsyte. « Nous sommes tous un peu des résidus d'on ne sait quoi (...) écartelés entre deux mondes en perdition : d'un côté l'effondrement de l'Union soviétique et la fin de l'analogique, de l'autre l'avènement du marketing viral et du porno en ligne », confie-t-il à Nathalie Bru, traductrice de Paul Beatty.

Construire son identité au XXIe siècle est un défi, que l'on soit amérindien, femme, noir ou même Blanc aisé dans ce monde qui n'a rien de tranquille. Ce nouveau numéro part à la rencontre d'écrivains de grand talent, engagés, positionnés à contre-courant d'une société de consommation qui pousse au lissage et aux inégalités, notamment en détournant la mondialisation et l'ultraconnexion de ses capacités à créer des conditions de vie meilleures. Rebelles, c'est ainsi que nous avons qualifié ces hommes et ces femmes écrivains drôles, voire électriques. David Treuer, juif par son père et indien par sa mère, ne cède ainsi rien à sa singularité. Pauline Guéna saisit dans cette intransigeance toute la beauté et la force de son écriture. Attica Locke raconte merveilleusement la condition des Noirs américains. Rachel Kushner, elle, explique à Julie Bonnie, dubitative, n'accorder aucun sens à l'identité américaine. Meg Wolitzer construit une fiction « domestique », nous rapporte Clémentine Gallot. Pour terminer, la revue nous dévoile le carnet de bord américain d'Alice d'Orgeval et douze triptyques d'écrivains de Paolo Bevilacqua, fasciné par « l'époustouflant ballet de mains et de crayons, relais virtuoses et magiques de leur imagination fertile ».

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