Rayon Essais
Pour en finir avec vos mensonges : Sir Vidia en conversation

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 325 pages
Poids : 444 g
Dimensions : 14cm X 22cm
EAN : 9782268042213

Pour en finir avec vos mensonges

Sir Vidia en conversation


Collection(s) | Anatolia
Paru le
Broché 325 pages
traduit de l'anglais par Isabelle Di Natale, Béatrice Dunner

Quatrième de couverture

Ces conversations avec des journalistes et écrivains de tous horizons (dont Derek Walcott, prix Nobel de littérature 1992) couvrent quatre décennies de la vie de Naipaul (1960-2001). On retrouvera dans ce livre le courage et la lucidité inégalés qui ont bâti la légende du grand écrivain anglais, reconnu depuis longtemps comme «la grande conscience morale du monde occidental».

«Je me suis souvent demandé pourquoi les livres qui traitaient de la discrimination raciale avaient un tel succès auprès du public. Je crois que c'est parce qu'ils donnent un plaisir sadique à leurs lecteurs, qu'ils les confortent dans un sentiment de supériorité. Les journaux qui publient à l'infini des histoires d'oppression et d'humiliation écrites par les opprimés et par les humiliés n'ont aucune envie de perdre leurs lecteurs en essayant de leur remonter le moral : ils les respectent trop pour ça.»

«Les directives politiques sont aujourd'hui imposées aux sphères les plus hautes de la société depuis les sphères les plus basses. Ainsi que les modes. Et le type de loisirs. Je vois toutes ces choses comme m'étant très hostiles, à moi et à ce que je tente de faire. J'en suis très affligé. Il y a ce mot "pop". Le pop art, le pop ceci et le pop cela. Un euphémisme apaisant. Et maintenant ils ont aussi la pop politique.»

«Je ne vote pas, je ne participe à aucune manifestation, je ne signe aucune pétition - voilà mon credo. Pour être engagé dans une cause politique, il faut que cette cause soit absolument pure. Or le plus souvent, l'engagement à une cause est déjà le début de la corruption.»

«Si un homme écrit, c'est pour exprimer la totalité de sa réaction au monde.»

«Je n'aimerais pas me mettre à écrire pour de l'argent. Si cela se pouvait, j'aimerais me contenter de garder le silence ; beaucoup d'écrivains, après un grand succès, ont gardé le silence. Ils ont échappé à la panique. L'écriture est devenue une affaire beaucoup plus concrète : communiquer des idées ; l'ambition de l'écrivain a évolué vers un simple désir d'aider - de servir.»

Avis des lecteurs

Du même auteur : Vidiadhar Surajprasad Naipaul

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