Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 100 pages
Poids : 315 g
Dimensions : 15cm X 21cm
EAN : 9782870601105
Quatrième de couverture
Kostas Axelos est sans aucun doute l'un des grands penseurs de notre temps. Il est l'auteur d'une oeuvre importante par la quantité et remarquable par la qualité. L'originalité de sa pensée lui confère une place particulière dans la philosophie contemporaine, plus spécialement dans le champ des tentatives du dépassement de la métaphysique qui, souvent, sont axées sur la mise en valeur du schème du jeu. C'est à travers l'association inextricable entre jeu et monde, qu'il a contribué à cette quête du dépassement, en évitant tant l'unité surdéterminée, dominante dans la métaphysique traditionnelle, que la fragmentation et la promotion de la différence absolue, courante aujourd'hui. Sa démarche peut se résumer dans la recherche de la constitution d'une «systématique» plutôt que d'un système, ce qui l'amène à envisager le jeu de l'être en devenir de la totalité fragmentaire et fragmentée du monde multidimensionnel et ouvert. C'est, d'une part, à travers le jeu entre l'Un et le Multiple et, d'autre part, la confrontation entre l'hénologie et la diaphorologie qu'il déploie la pensée du devenir et le devenir de la pensée, esquissant des chemins peu empruntés et scrutant des potentialités encore peu actualisées.
Les textes réunis dans ce volume, pour la plupart anciens, sont inédits ou peu connus. Ils rassemblent des philosophes d'horizons divers, réunis ici grâce à leur commune amitié pour Kostas Axelos. Les quatre-vingts ans de Kostas Axelos nous ont semblé une bonne occasion pour lui réitérer notre fidélité et notre admiration.
Mettre ensemble le battement sensible de la parole et de la densité vraie de sa signification, la beauté de la «forme» et la profondeur du «fond» : voilà le propos qui anime cette collection d'essais.
Un essai : une tentative, une ébauche, un inachèvement donc qui essaye d'être à l'écoute de la non-clôture, de l'inachèvement même de l'être. Comme si la pensée n'était pas seulement à la recherche de la vérité. Comme si la pensée était également saisie par le trouble de l'émotion, par l'émerveillement de la beauté. Comme si elle pouvait, en tout cas, l'être.