Pour l'honneur de l'armée

Le 6 mars 2002, au cours de l'émission sur FR3, Culture et dépendances, de Franz-Olivier Giesbert, qui suivait la projection du film L'Ennemi intime de Patrick Rotman, le général Schmitt, ancien chef d'état-major des armées, insultait Pierre-Alban Thomas pour avoir rapporté publiquement les actions condamnables auxquelles il participa au cours de la guerre d'Algérie.

L'auteur prouve que sa conduite fut moins répréhensible que celle de son accusateur, et infiniment moins que celle de ses deux modèles, Bigeard et Trinquier.

Cette publication n'est pas un règlement de comptes entre un lieutenant colonel et un général. P.-A. Thomas pose la question cruciale, étendue à d'autres cas, de savoir si l'honneur de l'armée consiste à masquer et déguiser des actes inexcusables, ou au contraire, afin de ne pas salir l'institution une seconde fois par le mensonge, à dire la Vérité, aussi pénible que ce soit.