Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 203 pages
Poids : 330 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782868396372
Pour qui meurt-on ?
les armées entre mondialisation et souveraineté
Quatrième de couverture
L'effondrement de l'URSS a entraîné la pire des choses qui pouvait arriver à l'Occident : la disparition d'un ennemi désigné...
Qui n'a pas entendu ce constat ? Il est largement partagé aujourd'hui, alors que le niveau de violence dans le monde n'a pas baissé pour autant. Mais elle s'exprime dans des conflits qui posent à tous, en terme très nouveau, la question : «Pour qui meurt-on ?»
Emmanuel de Richoufftz n'est pas un «intellectuel en chaise longue». Les réponses, il est allé les chercher sur le terrain, en «risquant sa peau». De Kolwezi en 1978, à Sarajevo en 1993 et à la Bosnie en 1995, en passant par le Tehad et Djibouti à plusieurs reprises, les guerres sans nom, il connaît !
On ne trouvera pas trace non plus, dans cet essai, d'un supposé conservatisme conceptuel. La guerre froide impliquait un type d'organisation et de structures militaires ; le monde nouveau en requiert un autre, plus ramassé, sinon plus efficace. D'autant qu'au bouleversement stratégique s'ajoutent les effets résultant de la maîtrise de l'information, de l'emploi généralisé des armements de précision, mais aussi les conséquences du coût exponentiel de tels systèmes. Ces paramètres sont analysés, ainsi que les nouveaux aspects de la bataille : sensibilité des opinions publiques, guerre économique mondiale, omniprésence des médias... et des mafias.
Alternant les récits de sa participation à l'IFOR au sein de l'OTAN, en 1995, et de son expérience de commandant du Bataillon d'infanterie sur l'aéroport de Sarajevo, aux heures sombres de 1993, avec les analyses qu'il en tire, l'auteur décrit bien les nécessités et les limites des coalitions.
Mais c'est surtout le portrait exigeant de combattants et chefs de guerre d'un nouveau type qu'il s'efforce de dresser. Mieux formés, entraînés aux pièges du combat urbain, équipés d'armes non létales, aptes à évoluer dans les zones «grises» des «sales» guerres, ils appréhendent désormais toutes les dimensions d'un combat plus global.