Pourquoi, diable, ai-je voulu devenir journaliste ?

Son nom évoque le métier de bijoutier qui aurait dû être le sien par tradition puisqu'il est celui de son père. Mais Cheick Oumar Kanté est plutôt auteur de romans: un chez Présence Africaine, deux chez l'Harmattan. Journaliste, par ailleurs, il a signé de nombreux articles aussi bien dans les deux périodiques à son actif que dans divers autres journaux et sites Internet.

Et, s'il ne regrette pas sa conversion, c'est qu'il essaye sans trop d'illusions de réussir avec les mots ce qu'accomplit si bien son père avec les fils d'or et d'argent en ces temps où des plumes sont armées ici, des caméras et des micros piégés là et où le panurgisme gagne la presse des plus grands pays démocratiques.

Aux antipodes des vade-mecum habituels des «professionnels de la profession», sa réflexion sur le journalisme, inspiratrice du moindre de ses écrits, mérite un grand intérêt.