Pourquoi je suis communiste

Pourquoi je suis communiste

Là où est l'Homme, est aussi l'amour, est aussi le travail, est aussi la lutte. Il revient à Hegel d'avoir lié explicitement les trois, dans un chapitre célèbre de La Phénoménologie de l'Esprit. Il appartient à Marx, par la suite, d'avoir analysé les rapports entre le travail et la lutte ; il appartient aux surréalistes d'avoir tiré toutes les conséquences du croisement entre la lutte et le désir amoureux.

L'ambition de ce recueil de poèmes est de rendre justice à la triade originaire, qui forme un tout inextricable.

Pourquoi je suis communiste dessine un itinéraire amoureux complet, depuis la rencontre jusqu'à la séparation. L'amour n'y est pas pensé comme ce qui sépare les amants du monde, comme dans la tradition romantique, mais au contraire comme ce qui les y plonge. Aimer, c'est être plus profondément au monde. C'est s'y engager. C'est y lutter. C'est le travailler. C'est le transformer. L'amour, le travail et la lutte ne finissent qu'avec la mort, horizon indépassable qui fonde à la fois le tragique et la beauté de l'existence.