Rayon Littérature française
Préfaces romanesques : actes du XVIIe Colloque international de la SATOR, Leuven, Anvers, 22-24 mai 2003

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : VI-444 pages
Poids : 720 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9789042915541

Préfaces romanesques

actes du XVIIe Colloque international de la SATOR, Leuven, Anvers, 22-24 mai 2003


Collection(s) | La république des lettres
Paru le
Broché VI-444 pages
avec la collaboration de Kris Peeters
Professionnels

Quatrième de couverture

S'il est vrai qu'à l'Âge classique, roman et préface s'ordonnent autour de topicités spécifiques, nombreux sont les cas où les deux séries topiques se traversent. Ces interférences engagent la définition même de ce qu'est la fiction narrative à l'époque classique. Celle-ci est loin de se confiner dans le seul roman, même au sens large. La narration affecte également l'apparat péritextuel: prologues, préfaces, épîtres dédicatoires renferment des récits, dont l'ampleur parcourt toute l'échelle de l'infiniment petit à l'infiniment grand. Introduisant le plus souvent des romans, ces récits préfaciels se retrouvent aussi en tête de textes à portée théorique, d'entretiens, de recueils, voire de poèmes. Est-ce que les différentes modalités de la narration préfacielle convergent suffisamment pour constituer une topique?

Le roman de l'Âge classique se doit aussi d'intégrer un protocole justifiant l'existence même du texte et la possibilité de sa narration. La rhétorique narrative est inséparable d'une pragmatique qui inscrit dans le récit même certains topoï empruntés au discours préfaciel. Quels topoï ce protocole pragmatique inhérent au roman classique mobilise-t-il?

Le XVIIe colloque de la Sator dont on présente ici les actes a voulu stimuler le dialogue entre spécialistes de l'Âge classique, en se proposant d'étudier l'interférence des discours narratif et préfaciel dans les différentes "ères du soupçon" qui ponctuent la montée du roman et où la narration fictionnelle en prose s'est vue confrontée au besoin de se légitimer comme discours "littéraire".

Avis des lecteurs