Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 190 pages
Poids : 285 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-87692-837-4
EAN : 9782876928374
Quatrième de couverture
Prof a villerupt est le journal tenu par l'auteure de septembre 2008 à juin 2009. Occasion pour elle de comparer ses élèves. En 1971 ils réclamaient «de la culture», des «films intéressants, des documentaires». Aujourd'hui beaucoup exigent que les profs les «laissent dormir», et que «le portable soit autorisé». Il y a trente-huit ans, l'orthographe était sanctionnée. Aujourd'hui, en plein cours, un élève peut recevoir de sa copine le SMS suivant : Bin pr mn pere 4h30 - Ms jlui demandai é jte r'dirai ms j'croi KC sa. Pi bin ns on svera le soir kan jrentre dla conduite. Il y a trente huit ans, au premier coup d'oeil, l'auteure remarquait un élève absent dans la classe. Aujourd'hui, un élève avec quatorze demi-journées d'absence et sept retards dans un trimestre est auréolé d'un tableau d'honneur. Il y a trente-huit ans, les pères de ses élèves travaillaient à l'usine de Micheville. Aujourd'hui, presque aucun des potaches ne connaît le mot «prolétaire», n'a entendu chanter l'Internationale, ne fait la différence entre la Gauche et la Droite, ne sait qu'il y avait une sidérurgie puissante à Villerupt. C'est quelquefois avec humour et ironie, souvent avec accablement, mais toujours sans complaisance, ni pour ses élèves, ni pour les acteurs et «Grands Penseurs» du monde de l'éducation, ni pour elle surtout, que Mireille Poulain-Giorgi relate sa dernière année scolaire.