Rayon Psychopathologies et thérapies
Psychopathologie et polysémie : études différentielles à travers le Rorschach et le TAT : dépression, toxicomanie, simulation, plainte douloureuse, lombalgies, persécution, obsession, faux-self

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 250 pages
Poids : 435 g
Dimensions : 17cm X 24cm
EAN : 9782601032055

Psychopathologie et polysémie

études différentielles à travers le Rorschach et le TAT
dépression, toxicomanie, simulation, plainte douloureuse, lombalgies, persécution, obsession, faux-self


Collection(s) | Médecine
Paru le
Broché 250 pages
Jean-Pierre Cattin, Christine Cedraschi, Fabrice Choquet et al.
Professionnels

Quatrième de couverture

Cet ouvrage collectif consacré au diagnostic différentiel sur la base des tests projectifs s'inscrit dans le courant de la pensée psychodynamique dont l'objectif est de donner un sens à un symptôme ou à un comportement. Rendue possible par l'analyse du fonctionnement psychique, pareille attribution de sens se différencie du modèle cognitivo-comportementaliste qui sous-tend les DSM successifs et les classifications nosologiques qui en ont résulté. L'observation comparée permet de montrer que des symptômes identiques peuvent exister dans des organisations de personnalité différentes et des organisations de personnalité identiques peuvent présenter des symptômes ou des comportements différents. Dans le domaine de la psychanalyse, ce sont des post-freudiens comme J. Bergeret et O. Kernberg qui ont largement contribué à penser l'intégration des observations en termes de structure psychique, articulée autour des axes organisateurs que sont le mode de relation d'objet, le type d'angoisse spécifique, les mécanismes de défense et les processus de pensée particuliers.

Dans le domaine des techniques projectives telles que le Rorschach et le TAT, c'est de la rencontre entre le concept de polysémie de la réponse de R. Schafer et celui de la polysémie du symptôme de J. Bergeret que nous avons tiré le canevas pour analyser la multitude des observations récoltées au cours de vingt-cinq ans de pratique. La notion de structure, au sens psychanalytique du terme, n'est cependant pas la seule référence. D'autres courants théoriques insistant aussi sur la place de la structure nous ont paru contribuer à la compréhension du fonctionnement psychique, même si tel n'était pas leur but d'origine : la théorie piagetienne, en particulier, permet peut-être plus que toute autre de repérer et de décrire les processus de pensée psychotiques. Plus en amont, la théorie de la Gestalt a contribué à indentifier des principes organisateurs du comportement humain. Notre analyse des tests projectifs, en particulier de celui de Rorschach, a été orientée par ces différents courants de pensée.

Les chapitres qui constituent cet ouvrage ont pour but commun de montrer que c'est le diagnostic en termes de fonctionnement psychique qui permet de donner un sens à un signe, que le signe peut avoir des sens différents et que les phénomènes manifestes sont tout à fait insuffisants si l'on veut réellement appréhender une problématique d'ordre psychologique. Les tests projectifs constituent des instruments de choix pour cette compréhension.

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