Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 91 pages
Poids : 66 g
Dimensions : 11cm X 17cm
ISBN : 978-2-7436-4997-5
EAN : 9782743649975
Qu'est-ce qu'une vie bonne ?
Les libraires en parlent
Cette conférence de 2012 donnée par Judith Butler lorsqu'elle a reçu le prix Adorno est aujourd'hui réimprimé en poche aux éditions Rivages. Les échos sont en effet nombreux avec la situation actuelle.
"On ne peut mener une vie bonne dans une vie mauvaise" a écrit Adorno, et Judith Butler repart de cette question. Peut-on mener une vie bonne dans une mauvaise vie, si les possibilités de bien vivre sont impossibles ou reposent sur des inégalités considérables ?
Ce court texte (auquel la préface de Martin Rueff donne plusieurs clés de lecture) est essentiel pour penser ce qui nous arrive et suivre les pistes de Judith Butler vers une nouvelle politique qui serait une "politique des corps" capable de prendre en compte la souffrance, la dépendance et la vulnérabilité corporelle.
"La plus individuelle des questions morales - comment est-ce que je mène cette vie qui est la mienne ? - a partie lié avec des enjeux biopolitiques distribués à travers des questions telles que : quelles sont les vies qui comptent? quelles sont celles qui ne comptent pas comme vies, qu'on ne peut pas reconnaître comme des vies vivables, ou qui ne comptent que de manière ambiguë comme des vies?"
Quatrième de couverture
Qu'est-ce qu'une vie bonne ?
En 2012, au moment de recevoir le Prix Adorno, Judith Butler transforme une formule du philosophe allemand en question : « Peut-on mener une vie bonne dans une mauvaise vie ? » Que valent nos aspirations morales quand la vie se fait dure, fragile, précaire et que même l'horizon de la survie semble parfois hors de portée ? Qu'est-ce qu'une vie bonne quand les formes du pouvoir contemporain organisent les vies, quand elles leur attribuent des valeurs variables, quand elles instituent partout des inégalités ? Cette ancienne question de la philosophie morale prend un sens neuf si on la pose dans les conditions concrètes de nos existences.