Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 455 pages
Poids : 484 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-7489-0563-2
EAN : 9782748905632
Quand les travailleurs sabotaient
France, Etats-Unis (1897-1918)
Quatrième de couverture
« À l'automne 1917, dans les camps de bûcherons du Nord-Ouest des États-Unis, les militants révolutionnaires de l'IWW font tout pour saboter la production. Leur but : forcer les employeurs à augmenter les salaires et à accorder la journée de huit heures, en les attaquant au portefeuille. Ils s'en donnent à coeur joie pour travailler lentement et maladroitement, faire semblant de ne pas comprendre les consignes ou, au contraire, les appliquer avec un zèle absurde. Cette forme de sabotage, d'abord théorisée et pratiquée par les syndicalistes français, semble alors imparable. »
L'urgence climatique et sociale a remis au goût du jour l'activisme radical, dont le recours au sabotage. Cette pratique a soulevé d'immenses espoirs dans les rangs syndicalistes révolutionnaires de la « Belle Époque », au point d'être théorisée et mise en oeuvre de manière collective. De la Confédération générale du travail (CGT) aux Industrial Workers of the World (IWW), le sabotage apparaissait alors comme une tactique légitime et contre laquelle patrons et gouvernants ne pouvaient rien. Cette expérience syndicale éclaire la portée et les limites d'un moyen d'action marginalisé, objet de nombreux fantasmes. Ce livre montre que le monde du travail, méprisé par les médias et le monde politique, n'a pas fini de nous donner des leçons sur la culture de la résistance.