formes et enjeux des pratiques narratives depuis 1990
Quatrième de
couverture
Que devient la littérature narrative québécoise depuis 1990? Les repères qui en circonscrivaient tant bien que mal les contours après la Révolution tranquille - intimisme, féminisme, migrance, américanité, etc. - résistent-ils encore en cette période qu'on tend d'abord à définir comme « contemporaine »? L'apparition de nouvelles maisons d'édition et d'une nouvelle génération d'écrivains, à côté de ceux qui poursuivent une oeuvre entamée dans les décennies 1970 et 1980 (et parfois avant), vient-elle changer radicalement la donne? Et est-ce à dire que l'incapacité de la critique à dresser un portrait cohérent de la production récente ne tiendrait pas qu'à un manque de recul mais aussi, et surtout, à l'absence d'un lieu commun fédérant les pratiques narratives au Québec? C'est à ce type d'interrogations que tentent de répondre les textes ici rassemblés. Consacrés aux nouveaux auteurs qui colorent aujourd'hui le paysage littéraire québécois comme à ceux qui y sont déjà inscrits fermement, ils s'attachent, sinon à classer et à évaluer, du moins à dégager des paradigmes et des préoccupations qui relient les oeuvres actuelles à une histoire sans en gommer l'éventuelle nouveauté.Il s'agit en somme d'obsever comment se continue cette expérience que l'on appelle «littérature québécoise».