Collection(s) : Questions contemporaines
Paru le 01/11/2004 | Broché 170 pages
Public motivé
Les élargissements successifs portent désormais à vingt-cinq le nombre d'Etats membres de l'Union européenne.
D'autres adhésions sont à considérer. Parmi celles-ci se pose le cas de la Turquie : doit-elle ou non rejoindre l'Union ?
En fait, cela dépend de l'objectif que l'on se fixe : Europe - puissance ou Europe-marché ? C'est la réponse à cette question qui déterminera l'entrée ou pas de la Turquie ; c'est aussi ce qui déterminera les frontières de l'Union.
L'Europe-puissance doit être la formule priviligiée. Mais cette dimension impose que l'on imagine d'autres formes d'organisations plus ou moins intégrées : au sein de l'Union, une Fédération d'Etats pionniers ; aux portes Est de l'Union, une association euro-asiatique avec la Communauté des Etats Indépendants (CEI) ; aux portes Sud, une Confédération euro-méditerranéenne avec les pays du bassin méditerranéen dont la Turquie.
Tout cela doit se conduire de façon concomitante en ayant clairement à l'esprit que : «Sans Europe-puissance, il n'est plus d'avenir pour les Européens !»
Alain Réguillon est cadre territorial, directeur adjoint de la section française d'une organisation européenne de collectivités territoriales et président d'un relais officiel d'information de l'Union européenne en région Rhônes-Alpes ; il est diplômé du Centre d'études diplomatiques et stratégiques de Paris.