Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 289 pages
Poids : 210 g
Dimensions : 11cm X 17cm
EAN : 9782841148356
Qui a eu cette idée folle un jour de casser l'école ?
Quatrième de couverture
Des lycéens de Terminale persuadés que Victor Hugo est un auteur du XVIe siècle, Fanny Capel en a croisé des milliers depuis qu'elle enseigne. Et pourtant, tous finissent par décrocher leur baccalauréat. Leurs parents pensent: «Il est dyslexique, il a eu de mauvais profs, il n'est pas motivé...» Mais Fanny Capel objecte que c'est l'institution elle-même qui orchestre pour les jeunes générations une insupportable privation de savoir.
En prenant connaissance des nouveaux programmes du lycée, inaugurés à la rentrée 1999, elle s'est rendue à l'évidence. On demandait désormais aux professeurs de français de susciter le «plaisir» des élèves, d'encourager l'«écriture en liberté». Sur instructions de l'institution, l'école, devenue donc officiellement un «lieu de vie», a cessé d'être un lieu d'apprentissage.
Au fil des réformes de ces quinze dernières années, l'enseignement secondaire a ainsi été peu à peu vidé de son contenu. Au nom de la modernité, de la lutte contre l'ennui, de la massification du public scolaire. Cependant, le système est plus injuste que jamais: les plus démunis restent les plus touchés par l'échec.
Ce livre présente un contre-diagnostic sur l'état de l'enseignement, et formule des propositions pour son avenir: refuser la libéralisation du système éducatif, renouer avec un idéal humaniste.
L'auteur ose se faire la voix de milliers de professeurs anonymes qui voudraient résister aux absurdes directives venues d'en haut. Une voix qui mérite d'être entendue par tous les citoyens, pour qu'ils disposent enfin des vrais éléments d'information et qu'ils reprennent les rênes de leur école.
«Fanny Capel dresse un portrait amer d'une école «vidée de son contenu» par une accumulation de réformes généreuses mais néfastes.» Le Monde