Rapport de l'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale 2000

Lorsqu'en 1802 le Premier consul Bonaparte créa l'inspection générale des études, il lui confia la mission d'être, partout où se rendrait un inspecteur général, «les yeux et les oreilles» du Grand maître de l'université.

Près de deux siècles plus tard, le Grand maître est devenu le ministre de l'éducation nationale, et l'inspection générale de l'éducation nationale n'a pas cessé de regarder et d'écouter.

Certes, lorsqu'il écrit pour rendre compte de ce qu'il a vu et entendu, tout inspecteur général s'adresse d'abord au ministre, son lecteur premier. Mais ce qu'il lui dit peut être entendu de la Nation tout entière, car, en deux siècles, l'inspection générale de l'éducation nationale s'est forgé une exigence éthique qui la conduit à observer, sans complaisance et sans détours, comment se porte l'école de la République.

Ce volume présente son dixième rapport public.

On y trouve indissolublement mêlées ses analyses et ses recommandations sur des sujets de toute nature : ceux que les décideurs lui ont demandé d'examiner, et ceux où la porte sa curiosité naturelle. La dernière partie, consacrée aux missions à l'étranger, témoigne en outre que ses compétences et la qualité de son expertise sont reconnues bien au-delà de nos frontières.