Rayon Agronomie et agriculture
Récolte des fourrages à travers les âges

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 416 pages
Poids : 1406 g
Dimensions : 20cm X 27cm
EAN : 9782855570778

Récolte des fourrages à travers les âges


Paru le
Relié 416 pages

Quatrième de couverture

Dès la plus haute antiquité, l'homme a récolté l'herbe pour la conserver et nourrir pendant la mauvaise saison les animaux qu'il domestiquait. C'est à partir du XIVe siècle, mais surtout au XVIIIe siècle. sous l'influence des travaux de Lavoisier, que les paysans s'efforcent d'organiser et d'intensifier la récolte et la conservation de végétaux destinés à l'alimentation animale. Trois grandes périodes marquent cette évolution.

L'âge de l'outil manuel, commencé dans la nuit des temps avec la faucille, s'achève avec la faux. La seule énergie dépensée par les faneurs pendant environ vingt siècles fut celle de leurs bras, prolongés par un outil.

La première faucheuse mécanique est conçue par Mc Cormick en 1830. Cette invention, assez peu remarquée en son temps, permet de dater le changement d'époque. Les initiatives se succèdent alors pour mécaniser les différentes phases de la fenaison. C'est l'âge de la mécanisation. La moissonneuse-lieuse, utilisée pour la récolte des céréales, est la machine la plus achevée de cette période. Elle emprunte à une roue porteuse, qui s'appuie sur le sol, son mouvement rotatif pour animer ses organes mécaniques. Mais l'énergie récupérée ainsi ne suffit pas pour assurer des mouvements très compliqués.

La motorisation constitue le troisième âge de cette évolution. L'avènement du tracteur au début du siècle, en détermine le début. Il n'en modifie que le dernier aspect, celui du transport des récoltes, après l'utilisation du pneu dans les années 30. Le chaînon manquant est assuré dans les années 50 avec le développement de la prise de force indépendante qui change complètement les données du problème. Elle met à la disposition des outils traînés le moteur du tracteur utilisé alors comme une centrale mobile d'énergie. Assistées d'hydraulique et d'informatique, toutes les possibilités des mécaniques les plus sophistiquées peuvent alors se libérer et faire progresser, non seulement la récolte, mais aussi le conditionnement, la distribution et la conservation des fourrages.

Ainsi, par exemple, s'expliquent ces paysages ponctués d'énormes balles rondes ou parallélépi-pédiques que le citadin peut observer, dubitatif, de la fenêtre d'un train ou d'une automobile.

Biographie

Sorti de Grignon en 1939, avec le diplôme d'ingénieur agricole, Jean Renaud s'est rapidement senti attiré par la mécanisation.

Stagiaire en Bourgogne puis régisseur de domaines de polyculture-élevage en Lorraine, il y introduit le tracteur avec un semi-diesel acheté d'occasion. On le retrouve en 1950 chargé du machinisme dans un centre d'études agricoles. Il fournit au Journal de la France Agricole le texte d'une brochure intitulée «Ce qu'il faut savoir pour acheter un tracteur», publication qui connut à l'époque un franc succès.

Il devient alors journaliste-pigiste spécialisé dans le machinisme agricole. En 1961, il remporte le prix du meilleur article sur la motorisation, intitulé : «Dix années de mécanisation» et décerné par le Syndicat Général des Constructeurs de Tracteurs et Machines Agricoles (SGCTMA).

De 1955 à 1985, on fait appel à lui pour animer conférences ou démonstrations partout en France et à l'étranger. Il donne également des cours de gestion pour les parcs d'équipements motorisés, en Algérie.

Expert judiciaire, correspondant de presse, chargé de mission à l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique), il est aux avant-postes pour observer la transformation du monde agricole.

A l'âge où la plupart prennent leur retraite, il devient rédacteur en chef de la revue Motorisation et Technique Agricole, continuant de s'impliquer dans le monde actif.

Depuis 1988, infatigable, il continue d'effectuer de nombreux reportages pour des publications spécialisées. Il reste en contact étroit avec les problèmes concernant l'agriculture d'aujourd'hui. «Ingénieur de terrain», comme il aime à se qualifier, Jean Renaud, homme au sens pratique affirmé, est féru de mécanique. Cet ouvrage rassemble les observations qu'il a pu faire et résume la passion qui a animé toute sa carrière.

Avis des lecteurs

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