Rayon L'environnement et l'activité humaine
Réfugiés et exilés : crises des sociétés, crises des territoires

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 216 pages
Poids : 286 g
Dimensions : 14cm X 21cm
EAN : 9782914610117

Réfugiés et exilés

crises des sociétés, crises des territoires


Collection(s) | Une pensée d'avance
Paru le
Broché 216 pages

Quatrième de couverture

La dernière décennie a montré que ni la fin de la Guerre Froide ni la mondialisation n'ont mis un terme aux guerres civiles qui, au fil des ans, recomposent la carte du monde. Des dizaines de millions de réfugiés, souvent oubliés des médias et des opinions publiques, lointains échos des vrais enjeux des conflits dans le monde, témoignent de ces affrontements qu'on finit par croire sans raison, et parfois, sans solution.

Luc Cambrézy, Directeur de recherche à l'IRD, géographe spécialiste des questions migratoires et des problèmes territoriaux, choisit ici de prendre les réfugiés comme point de départ d'une réflexion sur le rapport des sociétés à leur territoire, notion parfois suspecte mais que l'analyse des conflits ne peut esquiver. De la littérature humanitaire ou de celle des sciences politiques, l'auteur tirait en effet le sentiment que les conflits et les crises humanitaires étaient trop souvent présentés comme des phénomènes «hors-sol», alors que les crises des sociétés ne trouveront pas de solutions tant qu'elles ne seront pas comprises comme autant de crises des territoires.

A s'interroger sur la relation entre la confrontation idéologique, ethnique ou religieuse et son enracinement dans une portion d'espace, les frontières ne sont plus ni bonnes ni mauvaises ni naturelles, le devoir d'ingérence achoppe sur les contradictions de la mondialisation, l'ethnie devient une construction sociale instrument des conflits, la nation un concept à géographie variable, et le territoire - motif ou prétexte - toujours en toile de fond des affrontements.

Contestables ou contestées, les frontières territoriales sont autant de frontières politiques, sociales ou culturelles qui se font et se défont. A l'heure de la mondialisation, et donc d'un «territoire global» comme patrimoine commun qu'il nous faudrait apprendre à partager, toutes ces frontières témoignent que l'égalité des droits de l'homme et la démocratie ne construisent pas mécaniquement une humanité universelle.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Luc Cambrézy