Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 527 pages
Poids : 684 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-919046-08-9
EAN : 9782919046089
Regards en arrière
itinéraire d'un musicien cosmopolite au XXe siècle
Quatrième de couverture
Depuis plus d'un demi-siècle, le succès des nombreux recueils « pour enfants » d'Alexandre Tansman (1897-1986) ne s'est jamais démenti : bien rares en effet sont les pianistes n'ayant jamais exercé leurs doigts sur quelque page de Pour les enfants, des Jeunes au piano ou de Happy Time. Cette bonne fortune éditoriale n'en reste pas moins l'arbre qui cache la forêt. Car au-delà de ces remarquables miniatures, Tansman fut d'abord l'auteur d'une oeuvre aussi abondante que profonde, et aussi dense que diversifiée - des huit Quatuors à cordes aux neuf Symphonies, des grands cycles d'oeuvres pour piano (Mazurkas, Intermezzi, Ballades, Sonates) aux Concertos, sans oublier quelque sept opéras et onze ballets. Incontestablement, l'homme a compté parmi les « grands pianistes compositeurs de l'entre-deux guerres, tels que Prokofiev, Rachmaninov, Poulenc, Chostakovitch et, dans une moindre mesure, Bartók et Ravel » (Jean-Pierre Armengaud).
Dans Regards en arrière (texte rédigé entre 1955 et 1958), le compositeur revient sur ses années de formation en Pologne (à Lód(...) puis à Varsovie), sur son épanouissement artistique et professionnel dans le Paris des Années folles (aux côtés de Ravel, du groupe des Six, de Gershwin et de tant d'autres), sur ses premières tournées américaines (1927-1928) et sa tournée mondiale de 1932-1933 (États-Unis et Hawaii, Japon, Chine, Indes britanniques et néerlandaises, Égypte et Baléares), mais aussi sur son exil aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale (installé à Hollywood, il y fréquente quotidiennement Stravinski et travaille - sans grand enthousiasme - pour le cinéma), puis sur son retour dans l'Europe d'après-guerre.
Ponctués d'anecdotes et de portraits tantôt émus, tantôt caustiques, de digressions sur l'esthétique musicale ou de pages plus intimes, les mémoires dAlexandre Tansman (terminés par un journal personnel des années 1955-1958 et complétés d'un choix de lettres) offrent ainsi une vue imprenable sur les coulisses du métier de compositeur - mais surtout sur le monde musical et artistique du premier XXe siècle.