Roulette, zombies et canon scié

De Kieron Dwyer, Steve Niles,

Chez Bamboo

Série | Remains

Collection(s) | Angle comics

Paru le 12/10/2005

Broché

scénariste Steve Niles

Quatrième de couverture

Ils sont deux.

Tom Bennett, le croupier, et Tori, la serveuse danseuse.

Les deux seuls survivants dans ce casino de Reno qui, comme tout le territoire des États-Unis, s'est soudain vu débarrassé de presque toute sa population. Les morts se comptent par milliers, désormais. Ce qui est assez facile à faire : il suffit de dénombrer les silhouettes qui rôdent dans les rues. Car, oui, les morts marchent. Et ils mangent. Ils mangent la chair des vivants...

Ils sont deux.

Seuls, coincés dans un immeuble entouré de centaines de zombies affamés qui ne cherchent qu'une chose : pénétrer dans le bâtiments pour les dévorer.

Une relecture sans pitié, drôle, mordante et angoissante, du mythe du zombie, popularisé par les films de Romero : là, pas de communauté humaine unie et soudée. Au contraire, les deux héros se détestent cordialement ! Une ambiance "pourrie" et des dialogues au couteau pour ce récit qui revisite le monde des morts-vivants !

Biographie

Ancien roadie, ancien critique musical, également romancier, Steve Niles a ajouté la corde de la BD à un arc déjà bien fourni. Après avoir travaillé dans l'univers du héros Spawn de Todd McFarlane (Dark Ages, Hellspawn), Steve Niles s'est fait une spécialité des récits d'horreur, de fantastique et d'épouvante. Son personnage, Cal McDonald, un privé qui maraude dans les milieux du surnaturel, a déjà fait l'objet de plusieurs aventures dessinées et de romans. Fasciné par les zombies, Steve Niles a déjà fait quelques variations sur le thème : Lurkers, Remains... Il s'est récemment attaqué à une autre figure du fantastique, le monstre Bigfoot, dessiné pour l'occasion par le célèbre Richard Corben.

Également connu pour être le gendre de John Byrne, le célèbre dessinateur des X-Men ou de Superman, Kieron Dwyer a débuté une carrière discrète mais florissante au milieu des années 80 en dessinant Solo Avengers, Batman ou Captain America, où son sens du détail et son dynamisme tranchaient déjà. Sur scénario de son beau-père, il dessine ensuite Torch of Liberty, héros de la seconde Guerre Mondiale qui vit dans l'univers d'Hellboy. C'est l'occasion pour Dwyer de faire ses premières expériences graphiques. Après quelques années d'absence, où il se consacre au dessin de presse, souvent irrespectueux et anti-clérical, il a repris Avengers en 2002, avant de se consacrer à des travaux plus personnels. Sur Last of the Independents, il développe un style "noir" sous des lavis sépia. Sur Remains, il s'essaie à de nouvelles techniques d'encrage et de colorisation.