Rencontres impériales

Le livre

Les travaux récents ont permis un profond renouvellement des perspectives de l'historiographie francophone du Second Empire dans ses rapports avec l'Extrême-Orient, l'Asie du Sud-Est et du Sud. Ainsi se trouve mise en lumière toute la complexité du projet impérial vis à vis de ces zones du monde, sous l'impulsion notamment de la Marine, des soyeux lyonnais, de diplomates plus ou moins habiles et inventifs et de missionnaires, souvent issus des Missions étrangères de Paris.

Le Second Empire constitue donc un moment clef du rapport que la France tisse avec ces régions du monde, alors que s'accélère le processus de mondialisation et l'un de ses corollaires, la poussée impériale ultramarine. Celle-ci permet à la France de se doter, en Indochine, d'un balcon sur le Pacifique. Cette position, les régimes suivants, républicains, la conforteront jusqu'en 1954, tout en continuant d'entretenir des liens étroits, et parfois complexes, avec l'ensemble des pays évoqués dans cet ouvrage.

Émanation du Congrès international des Sciences historiques, principale manifestation scientifique mondiale de la communauté des historiens, cet ouvrage est l'expression de ce renouvellement, désormais objet de recherches internationales, et d'un nouvel intérêt pour une époque longtemps mal jugée par l'historiographie républicaine en France, mais aussi à l'étranger. Une prise de distances avec le mythe - devenu quasi-réalité historique - de « Napoléon le Petit » résumant le règne de Napoléon III au coup d'État permanent et au régime du sabre.

À l'écoute du monde

Contribuer au progrès des connaissances scientifiques des pays et continents au-delà des mers.

Établissement public, à caractère administratif, qui a pour mission l'étude sous leurs aspects scientifiques, politiques, économiques, techniques, historiques, sociaux et culturels des questions relatives aux pays situés au-delà des mers et d'associer à cet effet des personnalités françaises et étrangères compétentes, dans un esprit de complète objectivité et d'entier désintéressement. Son champ d'étude et d'action a dépassé l'Outre-mer traditionnel pour comprendre les cinq continents, anticipant sur la mondialisation à l'oeuvre.

L'Académie des sciences d'outre-mer étudie en toute indépendance les questions que le gouvernement pourrait lui soumettre pour avis. Elle est une référence indépendante, placée sous la tutelle du ministre chargé de l'Enseignement supérieur de la Recherche et de l'Innovation.

Elle correspond directement avec les Institutions et associations nationales ou étrangères qui s'occupent de problèmes analogues.