Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 90 pages
Poids : 112 g
Dimensions : 13cm X 20cm
ISBN : 978-2-84597-768-6
EAN : 9782845977686
Répression
l'Etat face aux contestations politiques
Les libraires en parlent
Vanessa Codaccioni décortique la façon dont l’état réagit face au militantisme. Dans un essai court et incisive, elle nous montre comment l’état dépolitise certains actes pour ensuite les criminalisés. On passe donc de militant, d'activiste, a des casseurs dans un appareil judiciaire crée pour ne pas avoir d'affaire "politique" a traiter.
A travers cinq chapitres, on comprend comment marche la répression, de l’opération de terrain jusqu'au méandres administratif et judiciaire. En saupoudrant avec une pincée de torture médiatique, on arrive a un joli manuel de musellement citoyen.
Un livre accessible qui permet de mieux comprendre l'actualité et les enjeux qui se joue au quotidien.
Quatrième de couverture
Il ne se passe pas un seul jour sans que des militants ne soient confrontés à la répression. Violences policières, arrestations, gardes-à-vue et procès rythment aujourd'hui la vie politique et judiciaire.
Aucune forme d'indignation politique n'y échappe : des gilets jaunes aux zadistes en passant par les écologistes, les militants solidaires, les féministes, les lycéens ou celles et ceux qui participent à des manifestations de rue, toutes et tous peuvent être confrontés à la police ou à la justice.
Pour les acteurs de la répression, ce sont des ©casseurs », des « délinquants » ou des « terroristes » qui sont visés. Il s'agit d'un déni stratégique dont l'objectif est d'invisibiliser le caractère politique de cette violence d'État et de nier que ce sont pour leurs idées ou leurs actions que des militantes ou militants sont arrêtés, inculpés ou jugés.
En analysant les mécanismes contemporains de la répression, Vanessa Codaccioni dénonce la criminalisation de la contestation politique. Étudiant finement ses principaux dispositifs, elle éclaire l'une de ses logiques majeures : la dépolitisation de l'activisme par son assimilation au terrorisme ou à la criminalité de droit commun.