Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 485 pages
Poids : 632 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-36054-036-5
EAN : 9782360540365
Retromania
comment la culture pop recycle son passé pour s'inventer un futur
Les libraires en parlent
Simon Reynolds, a qui l’ont doit le superbe “Rip it up et Start Again” sur l’émergence de la scène Post-Punk / No Wave, remet le couvert avec “Retromania” aux éditions Le Mot et Le Reste. Clairement, il est extrêmement rare de lire un essai se basant sur la pop culture et le rock aussi dense, terriblement référencé, n’hésitant pas à citer Baudrillard, Barthes ou la collectionnite de son fils des cartes Pokémon ou des plans de Bus de New York. S.Reynolds, met le doigt sur notre attirance / fascination pour les groupes des décennies pré 2000, les reformations de groupe ( ou de “tribute Bands”) que l’on court voir dans l’espoir de vivre ou revivre un moment fantasmé de Rock N Roll, des artistes contemporains reproduisant a l’identique un concert mythique, de la façons dont le mp3 et le partage de musique encodé en une suite de 1 et de 0 a modifié notre relation à la musique,ou encore la disparition de “nouveautés” dans nos discothèques et surtout au processus de créativité. Ce qui empêche des artistes (eux même concerné par ce phénomène) de se tourner vers un création “nouvelle” comme on a pu voir dans ce passé si lourd et si présent dans la culture contemporaine. Attention, ce livre n’annonce pas la mort du rock et de la culture pop, bien au contraire, il constate des faits, par une suite d’articles, de réflexions, accompagné de notes en bas de pages toutes plus intéressantes les unes que les autres, et reste convaincu par cet adage “ ROCK IS NOT DEAD” ! Si vous devez lire un essai sur la musique c’est bien celui ci !
Quatrième de couverture
L'histoire du rock s'apparente désormais à une gigantesque archive dans laquelle quasiment chaque recoin du passé est accessible à tous. [...] On pourrait comparer ces archives à un placard à vêtements où les nouveaux groupes puisent à loisir. Ceux-ci peuvent opérer des «surimpressions nostalgiques» en superposant des habits soniques provenant de différentes époques, revêtir des rôles comme on essaye un costume. Le placard du rock est effectivement plein à craquer, et les nouveaux artistes résistent difficilement à la tentation d'essayer différentes combinaisons ou d'effectuer des altérations mineures au lieu de créer des modèles totalement originaux.
Revivals et remakes, culture pop revisitée, mode et musique vintages, retro ou hipster, samples à l'infini, recyclages à gogo et nostalgie écrasante... Il semble que la rétromania soit une des caractéristiques principales, si ce n'est le phénomène central, de la pop culture d'aujourd'hui, de la musique en particulier. Si la culture de la citation a toujours existé, à l'heure de YouTube, de l'IPad et de l'Internet 2.0, elle a pris une importance jusqu'ici inégalée. Telle est la thèse présentée ici par Simon Reynolds. Et de s'interroger : ces formes de la nostalgie bloquent-elles le chemin à toute créativité ou bien nous retrouvons-nous nostalgiques précisément parce que notre époque viendrait à manquer d'élan créatif ? Rétromania est un ouvrage de référence pour repenser un rock qui s'épuise à force de se parodier.