Rayon Sociologie, anthropologie
Revue française de sociologie, n° 64-4. Varia

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 200 pages
Poids : 290 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-7246-4051-9
EAN : 9782724640519

Varia


Série | Revue française de sociologie
Paru le
Broché 200 pages

Quatrième de couverture

S'appuyant sur un échantillon élargi par rapport aux analyses antérieures, Mathieu Ichou et Ugo Palheta remettent en question le consensus dominant concernant la soi-disant faiblesse des inégalités ethnoraciales de salaire. Celles-ci sont fortes, en particulier au détriment des personnes originaires d'Afrique subsaharienne, des Outre-mer et du Maghreb, et de manière encore plus prononcée chez les hommes et les enfants de deux parents immigrés.

Quel prénom donner à des enfants adoptés à l'étranger ou issus de couples mixtes ? À partir d'une enquête dans ces deux types de familles racialement mixtes, Solène Brun montre comment les parents négocient le rapport aux appartenances et aux origines en modifiant ou non le prénom initial des enfants adoptés, en ayant recours à des deuxième ou troisième prénoms moins visibles ou en puisant dans un stock minoritaire.

Les mariages des couples de même sexe suivent-ils la saisonnalité des mariages de couples de sexe différent ? En combinant des données d'état civil avec des données issues d'une cinquantaine d'entretiens, de plusieurs observations et d'un corpus de photographies, Gaëlle Meslay tente d'éclairer l'atypisme des temporalités cérémonielles à partir du rapport à l'institution, soulignant le poids des usages juridiques et de la parentalité.

En développant une analyse transnationale du cinéma, Julien Duval revient sur l'idée reçue selon laquelle Hollywood serait le centre de la cinématographie mondiale. Il montre que les cinématographies indienne et chinoise rivalisent avec la cinématographie étasunienne sur les marchés grand public, là où la production française le fait sur le terrain plus secondaire des festivals et des circuits de diffusion restreinte.

La nuit, la prison se vide et le travail de prise en charge de la vulnérabilité des personnes détenues s'impose aux seuls surveillants. À partir de l'étude de trois établissements pénitentiaires, Hadrien Le Mer propose de distinguer le « missionariat sécuritaire » du « missionariat du soin », et montre que les surveillants puisent dans des socialisations préalables pour parvenir à produire une réponse à la fragilité nocturne des personnes détenues.

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