Rayon Textes en ancien ou moyen français
Richard le Beau : roman du XIIIe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 162 pages
Poids : 250 g
Dimensions : 11cm X 18cm
EAN : 9782745311108

Richard le Beau

roman du XIIIe siècle


Paru le
Broché 162 pages
traduit de l'ancien francais par Gérard Jacquin et Fleur Vigneron

Quatrième de couverture

Richard le Beau, roman du XIIIe siècle, a été composé dans l'extrême nord du domaine picard, par un certain maître Requis, auteur inconnu par ailleurs. Certainement clerc, maître Requis possède une solide culture littéraire, à en juger par le nombre de héros épiques et romanesques qu'il cite dans son prologue et l'exploitation qu'il fait des nombreux lieux communs de la chanson de geste et du roman d'aventure. Richard le Beau est structuré par deux motifs populaires n'ayant, à l'origine, rien en commun : les motifs de l'enfant trouvé et du mort reconnaissant.

Le jeune Richard, tel OEdipe, épargné et abandonné par les serviteurs chargés de le tuer, est recueilli par un comte qui l'élève. Sa formation achevée, il part à la recherche de ses parents, finit par les retrouver après de nombreuses aventures, mais, à la différence du héros grec, il n'épouse pas sa mère ni ne tue son père. Au contraire, il les réunit et organise leur mariage. L'histoire se poursuit par de nouveaux exploits de Richard, qui lui donnent l'occasion de faire preuve de générosité. Le héros parvient à la cité d'Osterriche, règle les dettes d'un cadavre privé de sépulture, qui, peu de temps plus tard, sous la forme d'un chevalier blanc, lui permet de remporter un tournoi de trois jours, à Montorgueil. Le mort reconnaissant ne réclame pas sa part, Richard peut ainsi conserver le prix du tournoi et épouser la jeune Rose, fille du roi de Montorgueil.

La question de la largesse est une des principales préoccupations de maître Requis. Par la bouche de Richard, l'auteur condamne l'or et l'argent en imaginant un monde où tout serait commun à tous. La générosité du héros est donc une qualité, mais elle le conduit au dénuement. Il faut en effet distinguer la générosité et les largesses extravagantes.

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