Rayon Economie mondiale
Rivalités ethniques mimétiques en Afrique : déficit démocratique et sous-développement au Cameroun

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 272 pages
Poids : 430 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-336-29748-4
EAN : 9782336297484

Rivalités ethniques mimétiques en Afrique

déficit démocratique et sous-développement au Cameroun


Collection(s) | Etudes africaines
Paru le
Broché 272 pages

Quatrième de couverture

Rivalités ethniques mimétiques en Afrique

Déficit démocratique et sous-développement au Cameroun

L'Afrique est le terrain d'une double rivalité destructrice : celle des rivalités ethniques mimétiques et celle des rivalités théoriques mimétiques. L'application depuis plus d'un demi-siècle de théories économiques rivales à une Afrique pluriethnique à ordre social tribal aboutit à un constat d'échec, qui vient confirmer les propos du prix Nobel Amartya Sen : « Il n'y a pas de bonne économie sans vraie démocratie. »

Les rivalités ethniques mimétiques, issues d'un état d'esprit de repli identitaire et d'un désir d'infliger en retour le mal reçu, conduisent à des explosions de violence. C'est en fin de compte une société de la méfiance qui en résulte, société qui ne peut aboutir à la démocratie et dont émerge un leadership de la méfiance, observable dans le mode associatif, comme c'est le cas au Cameroun : importance du pourcentage de ménages endogamiques, entreprises ethnico-familiales et partis politiques-ethniques. Les rivalités entretiennent les divisions et bloquent le développement : les ethnies ne construisent pas de coopération mais une concurrence non innovante et suicidaire.

Ce mode associatif contribue à développer un esprit de division plutôt qu'un esprit rassembleur. Comme les religions se construisent sur la foi, la société a besoin du préalable de la confiance pour se développer, afin qu'émerge un leadership du rassemblement.

Biographie

Jérémie Toko, docteur en sciences économiques, est chargé de cours à la faculté des sciences économiques et de gestion de l'Université de Ngaoundéré. Il est également responsable de l'association Métissages sans Frontières et coresponsable de l'association EDIMO (lutte contre toutes les formes de précarité), membre du comité consultatif des institutions universitaires camerounaises de 2001 à 2004 et membre des laboratoires GEREA (Université de Douala) et du LAREGO (Université de Ngaoundéré).

Avis des lecteurs

Du même auteur : Jérémie Toko

L'entreprise citoyenne : un modèle de développement pour l'Afrique