Rayon Policiers (romans ou nouvelles)
Romans noirs

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 1260 pages
Poids : 926 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-07-292712-6
EAN : 9782072927126

Romans noirs


Collection(s) | Quarto
Paru le
Broché 1260 pages
traduit de l'anglais par Marcel Duhamel, Michael Belano, Sabine Berritz et al.
édition présentée par Benoît Tadié

Quatrième de couverture

Horace McCoy (1897-1955) est de ceux qui ont choisi de dépeindre une Amérique fragilisée par la Grande Dépression, violente, sombre et impitoyable, ôtant à l'homme toute dignité. Aux côtés des « durs » (gangsters, politiciens corrompus, détectives), une galerie de personnages tragiques - des réalistes-suicidaires pour qui la vie est un enfer sans échappatoire et des rêveurs-ambitieux qui tentent de s'y soustraire pour se réinventer ailleurs - révèlent une mélancolie et une profondeur rares chez un auteur de roman noir, nourries de ses expériences personnelles.

Vétéran de la Première Guerre mondiale, se rêvant acteur de théâtre puis reporter à Dallas, McCoy publie au tournant des années 1930 ses premières nouvelles, à la fois tranchantes et lyriques, dans Black Mask qui accueille les grandes plumes du roman noir comme Dashiell Hammett et Raymond Chandler. Désormais installé à Hollywood, McCoy enchaîne les petits rôles avant de se consacrer aux scénarios pour le compte des grands studios de cinéma, activité qu'il abhorre. Son premier roman, On achève bien les chevaux, ode tragique aux marathons de danse, paru en 1935, est un véritable succès. Jugés trop sombres, trop réalistes, les suivants ne rencontrent pas le même accueil. Dix ans s'écouleront avant que McCoy ne renoue avec la littérature et le succès, porté par l'intérêt et l'admiration du public français pour ses premières histoires traduites chez Gallimard dans la collection « Blanche » et dans la toute nouvelle « Série Noire ». Adaptés au cinéma par Sydney Pollack (On achève bien les chevaux, 1969) ou Jean-Pierre Mocky (Un linceul n'a pas de poches, 1974), ses romans offrent une plongée dans le cœur noir de son pays : tirant à boulet rouge sur l'usine à rêves qu'est Hollywood et cette société où triomphent l'argent et la loi du plus fort, McCoy était bien trop sulfureux pour une Amérique qui se voulait alors conquérante.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Horace McCoy

Un linceul n'a pas de poches

On achève bien les chevaux

Les rangers du ciel

Le Scalpel

Un linceul n'a pas de poches

Un linceul n'a pas de poches

Le nettoyeur

J'aurais dû rester à la maison

Un linceul n'a pas de poches

Adieu la vie, adieu l'amour...