Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 256 pages
Poids : 255 g
Dimensions : 14cm X 19cm
EAN : 9782704803972
Quatrième de couverture
C'est sous le signe de la diversité que Jean-Louis Quereillahc a entrepris sa carrière littéraire. Celle-ci débute avec «J'étais S.T.O.», le seul témoignage publié sur la déportation des travailleurs français pendant l'occupation allemande. Elle se poursuit avec «Untel-Maire» (Prix Scarron 1962) et «Le Préfet aux champs», souvenirs humoristiques de la vie de magistrat municipal de l'auteur. Avec «Rouge est ma terre», Jean-Louis Quereillahc revient au roman paysan. Ce livre fait suite, en effet, à «La moiss-batt» et on y retrouve, dix ans après, les personnages de ce récit.
Sur la terre du Couloumé où Jean-Louis Quereillahc avait situé l'action de «La moiss-batt», la dure bataille des hommes continue. Mais «La moiss-batt» était le temps de l'aventure des années 50 et de la terre retrouvée, ressuscitée à force de foi et de courage. Cette époque est maintenant révolue. Christophe, le héros de «Rouge est ma terre» est le témoin d'une évolution au cours de laquelle, au rythme lent des récoltes, les choses de la vie rurale se transforment inexorablement. Au chevet de la vieille Maria qui s'endort dans la paix du Seigneur, Christophe revit ces années 60 avec leurs joies et leurs peines. Le vent d'hiver a déjà balayé les souvenirs du passé. Seule demeure la terre, «dure et tangible réalité et pourtant éternelle chimère».
Enraciné dans la Gascogne où il exerce son activité d'exploitant agricole, Jean-Louis Quereillahc sait non seulement traduire la ferveur qu'il éprouve pour son sol natal mais il expose, avec la lucidité d'un témoin de son temps, les désillusions et les drames tout autant que les aspirations des paysans de cette contrée. Il se révèle ainsi, dans la tradition d'Ernest Perochon, de René Bazin, d'André Chamson, de Jean Giono comme un des meilleurs écrivains français de la Terre.