Paru le 27/03/2014 | Broché 119 pages
Tout public
préface Didier Quentin, Michel Servit
L'apocalypse qui s'est abattue sur Royan occupée et endormie, aux premières heures du 5 janvier 1945 n'a laissé aucune trace visible aujourd'hui. L'auteur a plusieurs fois traité ce raid nocturne de la R.A.F. notamment dans «La reconstruction de Royan. De l'Occupation à la renaissance», mais il a toujours pensé qu'il serait utile d'avoir un ouvrage ne traitant que de ce raid meurtrier et inutile. Il a décidé de le faire suite à un interview téléphonique par Romain Asselin de la radio locale «Demoiselle FM», le 5 janvier 2013. Son interlocuteur lui a signalé qu'en dépit d'une petite cérémonie officielle, mais confidentielle, au cimetière des Tilleuls de Royan, ce raid et les centaines de victimes innocentes qu'il a provoqué, était de plus en plus ignoré. L'absence d'un lieu de mémoire en ville, réclamé depuis longtemps par Michel Servit, a participé à cette situation. Le but de cet ouvrage est de rappeler, avec les documents de l'époque, les raisons de ce bombardement, sa réalisation, la responsabilité des différents acteurs de ce drame, dans le difficile contexte d'une guerre de coalition. Mais c'est surtout de faire savoir aux touristes, même aux Royannais, que, sous ce splendide Royan des années 1950, gisent les restes d'une cité martyre.
L'auteur est né à Royan en 1926, il y a passé la majorité de son enfance et y a résidé durant toute l'Occupation jusqu'en novembre 1944. Il a fait une carrière commerciale chez Michelin, dont de nombreuses années à l'étranger. Lors de sa retraite il a présidé une fédération de défense des retraités, ce qui lui a valu d'être nommé deux fois membre de section du Conseil Economique et Social. Passionné d'histoire locale, il a publié huit ouvrages sur Royan, dont trois ont été primés. Le prix de l'Académie de Saintonge, pour son ouvrage de référence «Histoire de Royan et de la presqu'île d'Arvert», puis le prix des Mouettes pour «Pierre Dugua de Mons» et un autre pour «La Saga des bains de mer».
