Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 198 pages
Poids : 226 g
Dimensions : 14cm X 19cm
ISBN : 978-2-84805-414-8
EAN : 9782848054148
Les libraires en parlent
Que d'émotions, que de sensibilité dans ce texte !
Marie se laisse guider par ses rêves et par les questions de sa toute jeune petite fille, pour explorer un peu la vie de ses aïeules. Sa grand-mère, et la mère de celle-ci, ont en commun plusieurs choses : toutes deux ont été filles-mères. Toutes deux n'ont jamais rien voulu raconter de leur passé. Toutes deux ont travaillé le tissu. C'est en interrogeant ces diverses thématiques, avec une grande délicatesse, et grâce à de très jolies rencontres, aussi enrichissantes que consolatrices, que notre héroïne va avancer sur le chemin, intime et universel, de la connaissance de soi.
Très touchant ! Laissez-vous emporter...
Quatrième de couverture
Sages femmes. Hantée par des rêves de chevaux fous aux prénoms familiers, poursuivie par la question que sa fille pose à tout propos - « Elle est où, la maman ? » -, Marie vit un étrange été, à la croisée des chemins. Quand, sur le socle d'une statue de la Vierge au milieu du causse, elle découvre l'inscription Et à l'heure de notre ultime naissance, elle décide d'en explorer la mystérieuse invitation.
Dès lors, elle tente de démêler l'écheveau de son héritage. En savoir plus sur ses aïeules qui, depuis le mitan du XIXe siècle, ont donné naissance à des petites filles sans être mariées, et ont subsisté souvent grâce à des travaux d'aiguille, devient pour elle une impérieuse nécessité.
Elle interroge ses tantes et sa mère, qui en disent peu ; elle fouille les archives, les tableaux, les textes religieux et adresse, au fil de son enquête, quantité de questions à un réseau de femmes, historiennes, juristes, artistes, que l'on voit se constituer sous nos yeux. Bien au-delà du cercle intime, sa recherche met à jour de puissantes destinées. À partir des vies minuscules de ses ascendantes, et s'attachant aux plus émouvants des détails, Marie imagine et raconte ce qu'ont dû traverser ces « filles-mères », ces « ventres maudits » que la société a malmenés, conspués et mis à l'écart.
À fréquenter tisserandes et couturières, à admirer les trésors humbles de leurs productions, leur courage et leur volonté de vivre, la narratrice découvre qu'il lui suffit de croiser fil de trame et fil de chaîne pour rester ce cheval fou dont elle rêve et être mère à son tour.
Car le motif têtu de ce troublant roman, écrit comme un pudique hommage à une longue et belle généalogie féminine, est bien celui de la liberté, conquise en héritage, de choisir comment tisser la toile de sa propre destinée.