Saint-Rémy-Blanzy 1914-1918 ou Ne pas être le dix-septième

Être le premier de la liste des « Morts pour la France », triste privilège. Début novembre, alors que je me trouve encore à Bordeaux, je reçois une lettre de ma soeur Raymonde qui m'annonce le premier soldat tué au combat.

Novembre 1917. Le soldat Henri Minouflet, permissionnaire, est de retour à Saint-Rémy-Blanzy. Il découvre que son village a bien changé après ces trois années de guerre. Déjà, seize enfants du pays ne rentreront jamais chez eux. Obsédé par l'idée de ne pas être le dix-septième, il se lance dans l'écriture de son journal.

Sous forme d'un récit librement inspiré d'éléments réels, l'auteur rend hommage à chacun des soldats dont le nom est gravé sur le monument aux morts de Saint-Rémy-Blanzy. Cet hommage s'attache à montrer que chacun d'eux n'est pas simplement « Mort pour la France » mais a bien eu une vie au coeur du village.