Salam Shalom

Si l'existence est un jeu auquel tous les hommes sont conviés, ce qui se trame depuis le 29 novembre 1947 entre Palestiniens et Israéliens relève davantage du mono, du solo et de l'impoli, voire de l'immonde, plutôt que du Monopoly.
Chacun entend jouer, bien sûr, mais en imposant ses propres règles à l'autre ou en dénaturant celles acceptées par les autres joueurs.
L'un joue à l'endroit, l'autre à l'envers. Et vice versa.
Les dés utilisés ne mènent nulle part.
Sauf à accepter enfin de s'asseoir auprès d'un autre plateau de jeu : le jeu de Lois.
Roman de la douleur des corps et du désir de paix, Salam Shalom provoque le dialogue entre un personnage israélien, au corps meurtri, et sa greffe, le cœur d'un personnage palestinien. Les deux « hommes » doivent vivre ensemble, à l'intérieur l'un de l'autre : Jean-François Patricola démontre ainsi la nécessité inéluctable de la paix entre les deux peuples.