Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 157 pages
Poids : 226 g
Dimensions : 15cm X 22cm
ISBN : 978-2-36717-937-7
EAN : 9782367179377
Sans-abri au coeur de la ville
rendre visible, comprendre, alerter pour réagir
Quatrième de couverture
Sans-abri au cœur de la ville
Cet ouvrage témoigne d'une volonté de transmettre un regard, de faire connaître, de rendre visible les invisibles de la rue. Il ne s'agit pas d'une enquête sociologique, ni d'un reportage, mais de l'observation du réel, appuyée par l'expérience d'un engagement dans une action collective de plusieurs décennies.
Mais au-delà de rendre visible, l'auteur contribue à produire la connaissance indispensable pour peser sur les orientations politiques et les décisions qui en découlent. L'engagement des associations, des militants, des riverains parfois et des personnes concernées est le plus souvent, dans un dialogue avec les pouvoirs publics, à l'origine de la construction des réponses possibles. Il y en a de nombreuses, souvent entravées par des questions partisanes, parfois par des prises de position idéologiques, comme celle qui considère que chaque action positive en faveur des exclus et des étrangers serait source d'appel d'air. Une posture qui permet de nier que la « crise des migrants » est en réalité la crise de l'accueil. C'est l'absence de connaissance qui empêche d'ancrer la lutte contre le mal logement dans une dimension transversale, à l'heure où elle devrait s'inscrire dans un mouvement et une volonté globale de résolution des crises des institutions, psychiatriques, judiciaires, pénitentiaires et de la protection sociale...
Les réponses relèvent le plus souvent du bon sens et de l'intérêt général : utiliser les friches et la vacance immobilière pour ne pas gaspiller des moyens, élaborer des réponses pour le maintien de la cohésion familiale et la protection de l'enfance, mettre en service un habitat temporaire digne et de qualité pour attendre des jours meilleurs. Les réalisations prennent de plus en plus une place dans la Cité, et c'est bien. Il reste beaucoup à faire. La reconnaissance de la réalité de la rue est indispensable et doit être le préalable à l'affirmation collective d'une volonté de changements réels vers plus de justice sociale.