Sans retour

Le premier meurtre paraissait dépourvu de sens. Le second avait toutes les apparences d'un tragique accident. Et personne ne pouvait imaginer l'identité du tueur. Sauf, peut-être, le chef de la police, james morgan, réputé pour choisir ses maîtresses parmi les grandes bourgeoises de la ville. Mais l'absurdité apparente de ces crimes commença d'éveiller toutes sortes de soupçons parmi la population. Aussi bien dans une famille dégénérée du bayou que chez les conseillers municipaux ou les gros bonnets de l'agglomération. Comme si ces morts avaient provoqué des remous qui n'allaient jamais cesser de grossir et où risquaient de s'engloutir hommes et femmes minés par des secrets inavouables.

Auteur de toutes peines confondues (rivages/noir), personne ne devrait mourir comme ça, et noyade interdite (série noire), andrew coburn est l'un des maîtres du suspense psychologique. Dans sans retour, sa vision d'une petite ville américaine est un modèle d'analyse et de finesse, digne des plus grands écrivains américains contemporains.